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L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme : l’origine de l’évangile de prospérité.


Sommaire
• 1 Introduction
• 2 L'éthique protestante
o 2.1 Chez Luther
o 2.2 Chez Calvin
o 2.3 Critiques
• 3 Contexte historique
• 4 Notes et références


Introduction

L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme est un ouvrage de Max Weber paru en 1905. Celui-ci explique le formidable développement du capitalisme à partir du milieu du XVIIIe siècle, par le développement parallèle de l'ethos protestante, et plus particulièrement puritaine. En effet, Weber explique que la Réforme a permis à ses adeptes de faire sauter le tabou du travail (considéré comme avilissant chez les catholiques), en invitant les croyants à faire pénitence devant Dieu par le travail et en accumulant les richesses, sans toutefois pouvoir en jouir. Max Weber définit ainsi le capitalisme : Nous appellerons action économique « capitaliste » celle qui repose sur l'espoir d'un profit par l'exploitation des possibilités d'échange, c'est-à-dire sur des chances (formellement) pacifiques de profit (in l'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme). Cette définition, toute formelle, est extrêmement proche de celle de Marx, qui fait de la recherche du profit le fondement de l'accumulation capitaliste.
Une grande différence existe, toutefois : pour Weber, la recherche du profit à travers le calcul de la rentabilité d'un investissement, par laquelle il définit l'action capitaliste, se trouve dans un très grand nombre de sociétés : non seulement dans les sociétés que l'on qualifie habituellement de capitalistes (et dont on date l'émergence à la fin du Moyen Âge en Europe occidentale et qui doivent leur développement grâce aux foires), mais aussi dans l'Antiquité et dans d'autres civilisations.

Pour Weber, l'action économique de type capitaliste n'est pas le propre du monde moderne. Ce qui fait la spécificité des sociétés modernes est l'émergence d'un type particulier d'activité capitaliste, que Weber qualifie d'organisation rationnelle du travail libre dans le cadre d'entreprises. Au lieu de chercher à atteindre le profit par la spéculation financière ou par le financement des activités étatiques, par exemple (formes de capitalisme dont Weber croit trouver la présence ailleurs que dans les sociétés capitalistes), le propre du capitalisme moderne tient au fait qu'il accumule les profits en exploitant le travail de salariés libres (ils ont signé un contrat) au sein d'entreprises où ce travail est organisé rationnellement. Le capitalisme moderne est donc fondé sur le travail de salariés dirigés, de façon rationnelle, par des entrepreneurs, au sein d'entreprises qui sont organisées bureaucratiquement. C'est par l'utilisation de ce travail que les entrepreneurs cherchent à dégager un profit, et ainsi à accumuler du capital. Cette forme d'organisation économique, dont l'avènement occupe une place de première importance dans le processus de rationalisation de l'action pratique des hommes propre au monde occidental moderne, est, pour Weber, la forme la plus efficace de production économique. Il existe pour Weber plusieurs conditions à l'émergence de ce capitalisme moderne, conditions qui en Occident sont arrivées à un niveau jamais atteint ailleurs : la séparation de l'entreprise et du ménage, l'organisation rationnelle de l'entreprise, la comptabilité rationnelle et le travail libre. Contrairement à Karl Marx qui voyait dans le prolétariat la classe universelle, Weber voit dans la bourgeoisie la classe rationnelle, celle qui apparue avant le capitalisme moderne a été à la source de son avènement en portant ses principaux traits de rationalité. Mais pour trouver les véritables fondements du capitalisme, Weber va non pas s'intéresser aux causes techniques et économiques, mais aux causes éthiques et psychologiques.

L'éthique protestante

Si le rationalisme de l'Occident moderne est porté par la bourgeoisie, il a trouvé, selon Weber, son impulsion originelle dans la religion et, plus spécifiquement, dans le calvinisme. Weber remarque que, en Allemagne, même dans les länder catholiques, l'économie est dominée par les protestants. Et les pays protestants eux-même se trouvent à la pointe de l'économie internationale (Max Weber écrit au tout début du XXe siècle}. Weber remarque aussi que le protestantisme, celui de Luther, Calvin et des autres fondateurs de la Réforme est austère et s'oppose à toute recherche pour elle-même des richesses. Pour Weber, c'est pourtant dans cet esprit austère, ascétique qu'il faut chercher la source du capitalisme.

Chez Luther
Luther va, selon Max Weber, apporter une importante transformation dans la représentation de l'activité professionnelle. Pour le catholicisme, l'action professionnelle dans le monde n'a pas de valeur positive pour la recherche du salut. Le retrait hors du monde, le refus de la recherche des biens de ce monde, sont, au contraire, fortement valorisés en tant que voies de salut. À l'inverse, pour Luther, l'activité professionnelle est une tâche que Dieu a donnée à accomplir aux hommes : la profession devient une vocation (divine). L'unique moyen de vivre d'une manière agréable à Dieu n'est pas de dépasser la morale de la vie séculière par l'ascèse monastique, mais exclusivement d'accomplir dans le monde les devoirs correspondant à la place que l'existence assigne à l'individu dans la société, devoirs qui deviennent ainsi sa « vocation ». (Note : vocation se dit en allemand Berufung qui vient du mot Beruf, c'est-à-dire métier.) Luther, par sa doctrine du salut par la foi seule, et du Berufung, réhabilite ainsi la vie laïque et fait du travail une valeur.

Chez Calvin
Si Luther a contribué à l'essor du rationalisme moderne, pour Weber, c'est dans le calvinisme que le capitalisme trouve sa véritable source. En effet, si Luther transforme la représentation du travail, il reste attaché à une vision conservatrice du monde. Le calvinisme exercera, lui, une influence proprement révolutionnaire. Weber en trouve l'origine dans les effets psychologiques exercés chez les fidèles par le dogme calviniste de la prédestination. Selon Calvin, Dieu a de toute éternité destiné certains hommes au salut et condamné les autres à l'enfer (dogme du double décret ou de la prédestination). Le fidèle calviniste va alors chercher dans son activité professionnelle les signes de sa confirmation : la réussite dans la recherche des richesses lui semblera être le témoignage de son statut d'élu. Seul, en effet, les élus peuvent avoir du succès dans l'activité que Dieu a donné à accomplir aux hommes pour sa plus grande gloire, c'est-à-dire dans le Beruf (la profession) comme vocation. Pour s'assurer de leur statut d'élu, les calvinistes vont ainsi transformer leur vie en une recherche méthodique des richesses dans le cadre de leur profession. C'est dans cette ascèse, centrée sur l'acquisition rationnelle de richesses, que le capitalisme trouvera l'impulsion fondamentale à son essor.

Critiques
Leo Strauss estime que le point de vue de Weber concernant l'influence du calvinisme (ou plutôt d'une interprétation particulière du dogme de la prédestination, que Calvin n'aurait pas acceptée) sur le capitalisme est inexact, et qu'il découle de son refus d'opérer des jugements de valeur : Ce que Weber aurait dû dire, c'est que la corruption de la théologie calviniste fut à l'origine de l'esprit capitaliste. Mais voilà qui aurait impliqué un jugement de valeur objectif sur le calvinisme populaire : les épigones causèrent sans s'en rendre compte la perte de ce qu'ils voulaient préserver. (Droit naturel et histoire, 1953).

Certains historiens[1] affirment que le capitalisme commença à prospérer dans l'Italie catholique du XIVe siècle plutôt que dans les pays protestants. Des économistes anglais comme Adam Smith ou David Ricardo, qui ont adopté les théories économiques libérales des catholiques français et italiens (eux-mêmes influencés par les Scolastiques), représentent une régression par rapport à l’École de Salamanque (théorie de la valeur-travail).
D'autres suggèrent que, plutôt que l'éthique protestante, c'est l'alphabétisation des populations, favorisée par les Protestants (importance de la lecture de la Bible), qui a influencé positivement le développement du capitalisme[2].

Contexte historique
Dans l'Europe du Nord, une accumulation croissante des richesses et une recherche de richesses tout aussi croissante, ont favorisé l'essor de l'esprit capitaliste, par des institutions financières qui ont investi dans des entreprises navales ou maritimes, ayant des performances certaines dans les transactions au long cours. Ce développement du commerce maritime a pour conséquence le début de la "Ligue Hanséatique", par l'Allemagne, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède, pour le commerce de la Mer du Nord lié à l'Afrique et aux Indes, principalement. Ainsi, les ports de Rostock, Brême, Rotterdam, Amsterdam, Delft, Copenhague, Skagen, Stockholm, Oslo, Bergen, deviennent très importants, en raison de la constitution de comptoirs privés par des armateurs clients d'importantes banques privées. Il faut situer cet essor économique de l'Europe du Nord dans le contexte de la Réforme Chrétienne. Les christianismes puritains (ou protestantismes) ont connu un grand développement en Europe du Nord. Le luthéranisme s'est développé en Allemagne. L'anglicanisme a connu un essor en Grande-Bretagne. Le calvinisme s'est constitué en Suisse. Le jansénisme, bien qu'il "appartienne" à la religion catholique, et soit pourtant proche des conceptions du protestantisme, a été instauré aux Pays-Bas. Les autres formes de protestantismes se sont créées en Scandinavie. Ces christianismes puritains, en raison des conceptions admettant l'utilisation de l'argent, ont été à l'origine du libéralisme en Europe du Nord. Il n'est donc pas étonnant que les variantes américaines du protestantisme, notamment aux États-Unis, comme le presbytérianisme, l'évangélisme, le baptisme, aient été aussi l'origine du développement économique aux États-Unis, puisque ces différentes tendances issues du protestantisme anglais (ou anglicanisme), impliquent cette filiation dans la conception ou vision libérale du monde qui est précisément appliquée à l'économie, en particulier, et à la société de façon plus générale. Les personnes s'étant opposées au Royaume-Uni étaient britanniques elles-même (voir le Boston Tea Party). En effet, la Constitution des Etats-Unis, dans les principes énoncés, peut être considérée comme le résultat ou la continuation, d'une certaine façon, de l'Habeas corpus britannique, et ce, à raison, des principes de liberté ou d'absence de contrainte, d'une part, et des droits et devoirs à respecter, d'autre part.

Notes et références

1. ↑ H.M. Robertson, Aspects of Economic Individualism, 1950
2. ↑ Korotayev A., Malkov A., Khaltourina D. (2006), Introduction to Social Macrodynamics, Moscow: URSS, ISBN 5-484-00414-4 [2] (Chapter 6: Reconsidering Weber: Literacy and "the Spirit of Capitalism"). P.87-91.


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